La SOPHROLOGIE est une méthode de développement personnel qui permet d’acquérir une plus grande qualité de conscience, une meilleure connaissance de soi et de ses ressources . Pour ce faire, elle s’appuie sur un ensemble de techniques visant à rééquilibrer la relation entre le corps, le mental, et les émotions.
Petit à petit, à l’aide d’exercices de respiration, de visualisation, de concentration, de relaxation ou de mouvement, nous reprenons conscience de tous les phénomènes qui sont en nous mais aussi de ceux qui nous entourent avec l’idée de les redécouvrir comme pour la première fois, de les débanaliser, sans jugement et sans attente pour ensuite les développer et les maîtriser au quotidien.
Ainsi, nous explorons progressivement :
Une fois éveillés, nous pourrons développer toutes nos capacités, les vivre pleinement, en acquérir une certaine maîtrise et en intégrer les bénéfices au quotidien de façon autonome.
Ce que peut nous apporter la sophrologie :
Retrouvez aussi tous les champs d'application de la sophrologie en cliquant ICI.
Tout travail en sophrologie se déroule selon trois phases :
Nous appliquons à cette phase une démarche que l’on nomme « phénoménologique », c’est-à-dire que l’on va considérer tous les phénomènes rencontrés sans jugement, sans attente, comme si nous les découvrions pour la première fois, comme avec les yeux d’un enfant… Nous redécouvrirons par exemple notre respiration, notre corps, nos sensations, nos émotions en les débanalisant.
Plus conscient des phénomènes, nous pourrons alors plus aisément en développer une maîtrise avec des exercices de stimulations, d’écoutes, de concentrations, de visualisations… Nous pourrons aussi de manière autonome les expérimenter au quotidien.
Une fois bien maîtrisés, nous pourrons intégrer tous les bienfaits de ces phénomènes à notre quotidien, les vivre pleinement au présent mais aussi s’en servir pour préparer notre avenir.
La sophrologie est une méthode de développement personnel crée en 1960 par le neuropsychiatre d'origine colombienne Alfonso Caycedo.
Confronté à ses débuts en psychiatrie aux traitements infligés aux malades (électrochocs, comas insuliniques…), il décide de se tourner vers la recherche de méthodes alternatives pour soulager les souffrances de ses patients. C’est alors qu’il s’intéressa au phénomène de la conscience qui fut le fil conducteur de toutes ses démarches scientifiques. Il fonda alors la discipline qu’il nomma « sophrologie ».
Étymologiquement, le terme « sophrologie » vient du Grec et se décompose en 3 racines :
o Sos : harmonie, calme
o Phren : esprit
o Logos : science, discours
Nous pouvons alors la définir comme une science de l’harmonie de la conscience.
Depuis sa conception, la sophrologie a progressivement évolué et s’est enrichie d’un ensemble de techniques et de méthodes psychocorporelles ayant pour objectif d’harmoniser la relation entre le corps, le mental et les émotions. Ces pratiques sont inspirées de divers courants :
o L’hypnose
o La phénoménologie (l’appréciation des phénomènes sans jugement, sans attente)
o Les pratiques orientales (yoga, bouddhisme, zen…)
o Les méthodes de relaxation (Jacobson, le Training Autogène de Schultz…)
o La psychologie (psychanalyse, psychologie comportementale…)
De nos jours, la sophrologie s’est largement répandue autant dans le milieu médical que paramédical, ainsi elle a prouvé son efficacité dans plusieurs domaines :
o Le domaine médical : pour la gestion de la douleur, la préparation à la maternité, les maladies chroniques, les acouphènes, les sevrages, etc…
o Le domaine socioprophylactique : dans la gestion du stress, la gestion des émotions, la confiance en soi, la préparation aux événements importants, etc…
o Le domaine sportif : pour la concentration, la gestion du trac et des émotions pour améliorer les performances, etc…
o Le domaine pédagogique : concernant la mémorisation, la concentration, la préparation aux examens écrits ou oraux, etc…
Comme toutes disciplines nouvelles, la sophrologie est en constante évolution, elle se démocratise de plus en plus et les champs d’applications s’élargissent.
Retrouvez aussi tous les champs d'application de la sophrologie en cliquant ici.
Comme expliqué précédemment, le docteur Caycedo a fondé la sophrologie autour de la conscience.
Selon Alfonso Caycedo, la conscience humaine se définit comme «la force responsable de l’intégration de toutes les structures de l’existence de l’être». Plus simplement, nous pouvons en parler comme d’une énergie qui nous renseigne sur notre propre existence, sur ce qui se passe en nous (nos sensations, nos émotions) mais aussi sur notre présence au monde, dans le temps, dans l’espace et enfin sur nos valeurs.
Il a formulé à ce sujet plusieurs théories parmi lesquelles il distingue les états de conscience et les niveaux de conscience.
Commençons par les états de conscience. Il s’agit ici de proposer une échelle évaluant la qualité de conscience (le degré de notre perception et de notre vécu de la réalité). Le docteur Caycedo en différencie trois :
L’état de conscience pathologique : la conscience est affectée momentanément ou définitivement par la maladie (dépressions, névroses, psychoses, démences…). La perception de la réalité se trouve altérée.
L’état de conscience ordinaire : c’est un état de conscience dit « normal », la perception de la réalité est là mais n’est pas exploitée pleinement, elle est limitée que ce soit par des préjugés, des habitudes, l’éducation, le mode de vie ou toutes autres choses.
L’état de conscience sophronique : c’est un état de conscience où l’on porte un regard neuf sur les choses, où l’on va au-delà de nos jugements, de nos idées préconçues. La conscience s’élargit, l’individu est plus à l’écoute de son corps, de ses émotions, et de son environnement, une harmonie s’installe. C’est un état que l’on peut ressentir comme par exemple lorsque l’on découvre quelque chose, lors d’un voyage, d’un moment de détente profonde, d’une émotion intense etc… En sophrologie, c’est le développement progressif et durable de cette qualité de conscience qui est recherché.
Nous venons de voir les différentes qualités de conscience, intéressons-nous maintenant aux niveaux de conscience qui correspondent aux variations quantitatives de notre vigilance :
La veille
Le sommeil
Le niveau sophroliminal : il s’agit d’un état de relaxation entre la veille et le sommeil, même si le nom peut nous paraître abstrait, c’est un état qui nous est familier, puisque c’est celui que l’on traverse le soir avant de s’endormir ou le matin au réveil. Ce niveau de vigilance a de nombreuses propriétés, il accroît nos capacités de concentration et de mémorisation, il décuple nos sensations, nos perceptions, il met nos sens en exergue, stimule notre imagination… c’est ce niveau que nous expérimentons en sophrologie et dont nous développons la maîtrise par la pratique des exercices.